Le financement du sexage des poussins dans l’œuf toujours en débat
Faute d’accord sur la prise en charge des frais induits par l’arrêt de l’euthanasie systématique des poussins mâles, l’accord interprofessionnel initial n’est toujours pas renouvelé.
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Conclu pour la première fois en 2022 entre les professionnels de la filière des œufs et les fédérations de la grande distribution, l’accord encadrant la prise en charge des surcoûts liés à l’interdiction de la mise à mort des poussins mâles nécessite d’être renouvelé. Mais les différents acteurs peinent encore à s’entendre sur les termes de l’extension.
Une nouvelle répartition demandée par la grande distribution
Selon un rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) relatif à la rénovation du financement du sanitaire dans le domaine animal, daté d’août 2024, la grande distribution regrette de devoir supporter la totalité de la contribution volontaire obligatoire (CVO) créée pour financer l’ovosexage.
Le secteur ne représente que 40 % des débouchés de la production d’œufs, justifie-t-elle aux auteurs du rapport. L’automne dernier, des représentants de la grande distribution avaient d’ailleurs demandé une nouvelle répartition la prise en charge de ce financement, appelant tous les circuits de distribution à mettre la main à la poche.
Sollicitée par La France Agricole, l’interprofession de l’œuf n’a pas souhaité s’exprimer sur les discussions en cours. Quant au ministère de l’Agriculture, il a fait savoir à la presse le 12 février que les discussions « se poursuivent entre les parties prenantes et les services de l’État pour renouveler cet accord interprofessionnel ».
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